En Louisiane, l’église catholique date du milieu du XVIIIe siècle. Les pre-mières églises paroissiales se sont établies à Saint-Martin Poste des Attakapas en 1756 et à la Poste des Opelousas en 1776. La petite communauté du Vermi-lion, anciennement appelée Petit Manchac et qui deviendra plus tard la ville de Lafayette, commença à prospérer dans cette région nouvellement colonisée.
Les églises de la région d’Attakapas étaient desservies par le Père Michel Bernard Barrière, prêtre missionnaire originaire de Bordeaux, France, venu au Nouveau Monde pour échapper aux persécutions de la Révolution française. Le Père Barrière a parcouru la région des Attakapas, souvent à cheval ou en pi-rogue, célébrant la messe et les sacrements de mariage et de baptême pour les habitants des régions rurales. À Vermilion, il célébrait ceux-ci fréquemment chez Jean Mouton, un réfugié du Grand Dérangement qui était devenu un important propriétaire foncier grâce à des concessions de terres espagnoles.
Au début du 19ème siècle, faisant à l’époque partie de l’Archidiocèse de la Nou-velle-Orléans, la population de Vermilion comptait 4 000 personnes, principa-lement des catholiques français. La nécessité d’y établir une église catholique afin de servir les fidèles de Vermilion devenait évidente. En mars 1821, Jean Mouton fit don de 5,4 arpents pour construire une petite chapelle destinée aux habitants de Vermilion. Cette église fut nommée Saint Jean du Vermilion et la nouvelle église paroissiale fut consacrée le 20 décembre 1821. Monseigneur duBourg nomma Père Barrière en tant que premier pasteur de Saint-Jean. Les limites de la nouvelle paroisse s’étendaient jusqu’à la rivière Mermentau à l’ouest, à la rivière Atchafalaya à l’est, à la frontière de la paroisse Saint-Charles à Grand Coteau au nord, et au golfe du Mexique au sud.
Le site actuel a connu plusieurs bâtiments servant d’église. Après l’établisse-ment initial de la paroisse, une nouvelle église fut construite dans les années 1850 sous la direction de l’abbé Antoine Mégret, également connu sous le nom d’Abbé Mégret. Il deviendra plus tard le fondateur de la paroisse de l’église Sainte-Marie-Madeleine à Abbeville. Cette église fut considérablement endom-magée pendant la Guerre de Sécession lorsque des soldats de l’Union, dirigés par le Général Weitzel, y ont campé. Les troupes fédérales ont utilisé la plate-forme du clocher comme tour de signalisation.
L’ancienne église avait besoin de nombreuses réparations après la Guerre de Sécession. Des réparations ont eu lieu, mais le bâtiment a de nouveau été endommagé lors d’une forte tempête tropicale en 1871. Le Père Ernest Forge, pasteur de l’église Saint-Jean de 1881 à 1906, mena un vaste projet de réno-vation comprenant des lumières électriques, des vitraux et un nouvel autel en marbre italien. Le Père Forge fit aussi agrandir l’église y ajoutant des transepts pour accueillir la communauté afro-américaine. En 1881, cette dite commu-nauté fit don d’une nouvelle cloche pesant 3000 livres (1,360 kg) qui fut instal-lée dans la grande tour flamande.
L’église actuelle fut construite en 1916, sous la direction de Monseigneur William Joseph Teurlings, originaire de Hollande. On l’éleva au rang de cathédrale en 1918 lors de la création du diocèse de Lafayette. Le révérend Jules Benjamin Jeanmard, né à Pont Breaux en Louisiane, fut nommé premier évêque de Lafayette.
L’architecte, E. A. Cousin de Hollande, fournit les plans architecturaux de la cathédrale. Basées sur des éléments romains et byzantins, les éléments de la cathédrale sont typiques de l’architecture romane allemande, un style popu-laire des IXe et XIIe siècles précédant le style gothique. Le style roman-germa-nique se caractérise extérieurement par sa symétrie, ses arches arrondies et ses hautes tours à tourelles octogonales.
Des peintures à l’huile des douze apôtres et du Christ-roi décorent le plafond voûté en berceau de la nef intérieure. Le triforium, ici une fausse galerie au deuxième étage, s’élève au-dessus de l’arcade. Il est soutenu par des piliers et coiffé de chapiteaux corinthiens décoratifs. Le vestibule se trouve au-dessus du triforium et se caractérise par des rangées de fenêtres en forme de trinitarium. Celles-ci fournissent un éclairage direct au plafond de la cathédrale.
Le plafond de la cathédrale est à 53 pieds (16 mètres) du sol dans la nef. D’un mur à l’autre, l’église s’étend sur une largeur de 68 pieds (20 mètres). L’église
peut accueillir environ 600 personnes.
clocher
Le campanile, ou clocher, est octogonal. La cloche la plus ancienne et la plus grande fut coulée en 1912 par la fonderie McShane Bell à Baltimore, dans le Maryland. La cloche sonne la note mi bémol; elle sonne toujours seule appe-lant les fidèles à la prière durant les messes.
En 2001, quatre cloches en forme de carillon furent offertes à la cathédrale par la famille LeBouef de Lafayette, dont la plus grosse des quatre atteignant les 850 livres (385 kg). Ces cloches se balancent et sont utilisées toutes les heures pour le Westminster Peal. Elles furent coulées à la fonderie Meeks, Watson & Company à Georgetown, dans l’Ohio.
En 2010, dix nouvelles cloches fixes, coulées par la fonderie Royale Eijsbouts à Asten, aux Pays-Bas, ont été offertes à la cathédrale par la famille Luquette. Ces cloches ne se balancent pas et sont suspendues à une poutre en acier dans la tour. Ces cloches jouent des airs avant les messes du week-end. Elles sont également utilisées pour jouer des carillons lors d’évènements particuliers. Les cloches sont reliées à un système électronique programmable Chimemaster et associé à un clavier pouvant jouer un nombre illimité d’hymnes.
Les cloches de la cathédrale sonnent l’Angélus tous les jours à 6 heures, à midi et à 18 heures. C’est une ancienne coutume utilisée pour rappeler aux chrétiens le mystère de l’Incarnation.
Le vitrail à l’entrée de l’église représente Saint Jean l’évangéliste, le saint apôtre. Les cinq images au-dessus de l’apôtre sont des images chrétiennes: IHC, un christogramme représentant les trois premières lettres grecques
du nom de Jésus; des abeilles, symbole médiéval chrétien populaire et aussi symbole de l’œuvre de l’Église; le Chi Rho, l’un des premiers christogrammes signifiant le Christ; IOH, un monogramme représentant l’évangile de Jean; et un bateau de pêche représentant le métier de Jean l’Évangéliste avant qu’il devienne disciple du Christ.
Les armoiries des évêques sont inscrites sur le tableau au-dessus de la porte intérieure du vestibule.
Des plaques situées de part et d’autre de la porte du vestibule énumèrent les anciens évêques du diocèse de Lafayette et les pasteurs qui ont servi la cathé-drale. Ces plaques, en marbre, ont été installées à l’occasion du 175e anniver-saire de la paroisse.
Une petite statue de Saint Jean Vianney, le saint patron des prêtres, se dresse en l’honneur de Mgr. Glen Provost qui fut pasteur de la cathédrale pendant 12 ans et nommé évêque du diocèse de Lac Charles en 2007.
L’orgue, fait sur mesure, a été installé en 1985 dans le cadre d’une importante rénovation intérieure de la cathédrale. L’orgue a été construit par Casavant Frères, de Saint-Hyacinthe, Québec, le plus ancien facteur d’orgues en Amé-rique du Nord. Il a été conçu par Jean-Louis Coignet, ancien restaurateur et accordeur de tous les grands orgues cathédraux de Paris. La voix élégante est celle d’un véritable orgue de cathédrale française. Quatre secondes de réverbé-ration sont possibles, ce qui peut changer selon de l’humidité ou du nombre de personnes assises dans la cathédrale.
L’orgue est composé de trois claviers en os et ivoire et de pédales. Il y a 54 rangs pour un total de 3, 038 tuyaux. La taille des tuyaux varie d’un huitième de pouce (3 millimètres) à 16 pieds (4.8 mètres). Le buffet d’orgue contient également le tuyau de montre de 16 pieds (4.8 mètres) et une trompette en chamade de style espagnol, également connue sous le nom de trompette de fête.
Les fenêtres
Les vitraux ont été fabriqués par la société Emil Frei Art Glass à Munich, en Bavière. Bien que la conception ait commencé en 1915, les vitraux ont fina-lement été installés dans la cathédrale en 1926. Un document daté de 1925 estime le coût total de toutes les fenêtres de la cathédrale à 10 000 dollars. Le Père Bede Maler, O.S.B., un prêtre bénédictin, dirigea l’art des fenêtres. Les fenêtres illustrent la vie de l’apôtre Saint Jean l’Évangéliste, patron de la cathédrale, de son premier appel à suivre Jésus jusqu’à la rédaction de son livre de l’Apocalypse. John, également appelé le Disciple que le Christ aimait, était pêcheur ainsi que le plus jeune des disciples. Dans la plupart des fenêtres, il est représenté sans barbe à cause de sa jeunesse. On peut l’identifier dans chaque fenêtre car il est celui portant une cape rouge.
Les fenêtres qui bordent le mur à droite de l’entrée de la cathédrale illustrent Saint Jean ayant été témoin du ministère de Jésus, du début jusqu’à la Pâque incluant les Noces de Cana et la résurrection de Lazare.
Au-dessus du sanctuaire, Saint Jean est représenté avec Jésus lors de la Cène (le dernier repas), l’accompagnant dans le jardin de Gethsémani, emmenant la Sainte Vierge chez elle après la crucifixion et découvrant le tombeau vide du Christ.
Sur le côté gauche de la cathédrale, les fenêtres illustrent Saint Jean et les apôtres étant témoins du Christ ressuscité suivi de l’Esprit Saint venu sur eux à la Pentecôte. On y voit aussi les apôtres prêcher l’Évangile et accorder les dons de l’Esprit Saint. Les dernières fenêtres s’attardent sur le livre de l’Apocalypse et de 1 Jean.
Les fenêtres arrondies au-dessus des sanctuaires au centre de la nef sont des représentations du Bon Pasteur. Ces fenêtres symbolisent le sacrement de la réconciliation et la miséricorde de Dieu pour les pécheurs. Les confessionnaux se trouvaient autrefois à chacun de ces endroits avant la rénovation de 1985. Ils sont maintenant situés à l’arrière de la cathédrale.
La fenêtre arrondie au-dessus de l’entrée droite de l’église décrit le début de l’œuvre publique du Christ et Son baptême. La fenêtre ronde au-dessus de l’entrée de la cathédrale, sur la gauche, illustre le moment où le Christ remet les clés du royaume à Pierre, s’assurant que Son ministère continuera à travers le monde par le biais de son église.
Le baptistère est à la droite de l’autel principal. Les dépôts en bronze en forme d’arc sont décorés de gravures de branche d’olivier. Ils sont placés sur l’autel de marbre situé à l’arrière du baptistère. Les dépôts contiennent les huiles, l’huile de catéchumènes, l’huile des malades et le saint-chrême qui sont consacrées pendant la messe chrismale du Jeudi saint. Ces huiles sont utilisées pour les sacrements d’onction des malades, les baptêmes et la confirmation tout au long de l’année liturgique.
Une sculpture en bronze du Saint-Esprit est suspendue au-dessus de l’autel latéral.
Le « J » incrusté sur le devant de l›autel latéral représente Saint-Joseph, à qui l’autel est consacré.
Les fonts baptismaux en marbre sont de forme circulaire pour symboliser le sein de l’Église et que tous les chrétiens renaissent à travers le sacrement du baptême. Le Catéchisme de l’Église catholique déclare: « Le saint Baptême est le fondement de toute la vie chrétienne le porche de la vie dans l’Esprit (vitæ spiritualis ianua) et la porte qui ouvre l’accès aux autres sacrements. Par le Baptême nous sommes libérés du péché et régénérés comme fils de Dieu, nous devenons membres du Christ et nous sommes incorporés à l’Église et faits participants à sa mission : « Le Baptême est le sacrement de la régénération par l’eau et dans la parole “. (CCC 1213).
Les vestiges du baldaquin de la cathédrale datant d’avant le Vatican II qui
ornait autrefois le sanctuaire ornent le baptistère.
La chaire
La chaire en marbre est décorée de médaillons de pierre qui symbolisent les quatre écrivains des évangiles: Mathieu, une tête humaine; Luc, la tête d’un bœuf; Marc, la tête d’un lion; et Jean, la tête d’un aigle. Ces symboles ont d’abord été empruntés au prophète Ézéchiel (1: 1-21), puis repris dans le livre de l’Apocalypse (4: 6-8).
L’Autel principal
L’autel principal est en marbre italien importé. Il a été offert à la cathédrale par le défunt évêque Jules B. Jeanmard, le premier évêque de Lafayette lors de l’embellissement de la cathédrale dans les années 1930. Les médaillons symbolisant les quatre évangélistes ornent également l’autel principal. Les mo-saïques bleues et blanches sur le devant de l’autel dessinent le blé et les raisins symbolisant le pain et le vin du sacrement de l’Eucharistie. Un autre symbole eucharistique, une mère pélican nourrissant ses petits de sa chair, se trouve au centre de l’autel principal. Le sceau et le drapeau de la Louisiane comportent également ce même symbole.
La cathedra
La chaise de l’évêque, ou cathedra, se trouve à l’arrière du sanctuaire. Elle est décorée de colonnes pour concorder avec l’intérieur et l’extérieur romanesque de l’église, d’une mitre et de chapiteaux corinthiens. Une mosaïque de marbre exprimant les armoiries de l’évêque est installée en haut, au centre de la chaise. Lorsqu’il célèbre la messe, l’évêque qui préside utilise cette chaise. Le mot français Cathedrale est dérivé du mot latin cathedra: une cathédrale est l’église de l’évêque et le siège du diocèse.
Les médaillons
Les médaillons ronds situés au sommet des panneaux de marbre derrière le sanctuaire représentent divers symboles et sacramentaux chrétiens. De gauche à droite: deux anneaux symbolisant le mariage; huile Sainte; clés de Saint-Pierre; Poisson-Christ; calice de l’eucharistie; colombe du Saint Esprit; vin de raisin; IHS-Jésus; pain de blé; étole de la prêtrise; encensoir; baptistère-baptême.
Le pupitre de l’Aigle
Aussi appelé Aigle-Lutrin et populaire dans les églises anglicanes, il précèdera la Réforme et sera utilisé dans plusieurs églises catholiques anglaises médiévales. Ce lutrin antique en forme d’aigle est sculpté dans le chêne pédonculé. L’aigle représente en outre Saint-Jean l’Évangéliste.
Les docteurs de l’Église
Des peintures à l’huile sur toile pendent de chaque côté du sanctuaire. Elles représentent les quatre Pères, théologiens et enseignants fondateurs de l’Église. Ces quatre personnages sont: Saint Augustin d’Hippone (354-430), défenseur de la foi et influent du christianisme occidental; Saint Grégoire 1er, devient Pape (540-604), et institue la Mission grégorienne visant à convertir les anglo-saxons au christianisme, peut-être aussi à l’origine du plain-chant, également appelé chant grégorien; Saint Jérôme (342-420), traducteur de la Bible de l’hébreu et du grec vers le latin; Saint Ambroise (340-397), ancien évêque de Milan et défenseur de l’Église contre l’arianisme qui a nié la divinité du Christ et convertissant Saint Augustin.
Des pièces de l’ancien baldaquin décorent également l’autel du Saint-Sacrement. Le tabernacle, où se trouve le ciboire, repose sur l’autel et abrite la présence eucharistique. L’autel est l’un des lieux les plus sacrés de la cathédrale. L’incrustation « M » sur cet autel évoque Marie et fait écho à l’autel de droite consacré à Joseph. Un crucifix en bois est suspendu au-dessus de l’autel et est flanqué de lettres alphabet grecques alpha et oméga représentant le début et la fin des temps, anciens symboles du Christ.
Les évêques ayant servi le diocèse depuis 1918 sont enterrés dans les cryptes souterraines sous la cathédrale. Chaque tombe porte son blason et sa devise. Mgr Jules Jeanmard, premier évêque de Lafayette, adopta la devise Sub tuum praesidium (sous Ta protection). Cette devise est tirée d’une ancienne prière à Notre-Dame. Mgr Jeanmard avait une forte dévotion envers la Sainte Vierge. Les armoiries de l’évêque Jeanmard portent les armes du diocèse sur la moitié gauche du bouclier. La moitié droite du bouclier présente les bras de l’évêque. La main et l’avant-bras symbolisent le nom de Son Excellence, Benjamin, dont l’origine signifie « fils de la main droite ». Le lis représente Notre-Dame de l’Assomption, patronne des Acadiens. Le demi-aigle signifie Saint Jean l’Évangéliste.
La devise de Mgr Maurice Schexnayder est Ad te clamamus (vers qui nous élevons nos cris) et est également tiré de la prière Salut, Ô Reine. Les armoiries de l’évêque Schexnayder portent également le blason diocésain sur le côté gauche. La partie droite souligne ses origines françaises et contient le symbole de son patron, Saint Maurice, l’aigle impérial romain. En héraldique, la ligne ondulée indique l’eau et symbolise ici le fleuve Mississippi. La fleur de lis représente la descendance française de l’évêque.
Les ornements extérieurs de ces deux cimiers sont composés du chapeau pontifical ayant six glands de chaque côté, disposés en trois rangées, avec une mitre et une crosse.
Mgr Gérard Frey a adopté la devise, Serviam (Je servirai). Son blason comprend également la crête diocésaine sur le côté gauche. À droite, les mains jointes symbolisent son nom de famille Frey, qui signifie « liberté » en alsacien. Les mains jointes symbolisent la fraternité des hommes dans la paternité de Dieu. Ils représentent le désir des évêques de servir. Sur la partie inférieure de la crête, la rose représente le nom de jeune fille de la mère de l’évêque (DeRose). L’étoile à six rais provient des armoiries de Saint-Pie-X, fondateur du Catéchisme de Pie X, que Mgr Frey a promue dans l’archidiocèse de la Nouvelle-Orléans. Le blason de la famille Frey, originaire d’Alsace, porte un soleil doré. Les ornements extérieurs de ces trois crêtes sont composés du chapeau pontifical avec six glands de chaque côté, disposés en trois rangées.
L’évêque Edward O’Donnell est enterré près de l’entrée avant-droite de l’église, devant l’autel latéral, ou baptistère. Sa devise est de se lier tous ensemble. Le côté droit de la crête de l’évêque comporte ses propres armoiries. Le symbole circulaire représente l’Eucharistie. Les figures féminines et masculines qui symbolisent la communauté chrétienne se rejoignent à la tête et rayonnent du centre vers l’extérieur. La communauté est nourrie par le corps et le sang du Christ et devient elle-même le Corps mystique du Christ. Les trois fleurs de lis bleues sont extraites des armoiries de l’archidiocèse de Saint-Louis et représentent l’héritage français.
Les stations de mosaïque de la croix sont des exemples de la technique opus vermiculatum de la mosaïque romaine. Les tesselles, ou petits fragments de pierre, ont une forme irrégulière et sont fixées dans du vermis, ressemblant à de petits vers suivant les contours du dessin.
Les quatorze stations du Chemin de croix illustrent les événements des dernières heures de la vie de Jésus. Le Chemin de croix, ou Via Crucis, est souvent prié le vendredi pendant le carême et le mercredi des Cendres.
La cathédrale contient plusieurs reliques de saints accompagnant la statuaire dont un reliquaire de style gothique à côté de la statue de Sainte-Anne à l’arrière gauche de l’église. Le reliquaire contient des reliques de plusieurs saints : Saint Jean l’Évangéliste, Sainte Cécile, Sainte Catherine et d’autres. Pendant la Toussaint, le reliquaire est souvent amené devant la cathédrale pour y être vénéré. Le reliquaire gothique est accompagné d’une croix contenant les reliques de Sainte Brigitte, Saint Augustin, Sainte Marie-Madeleine et d’autres. Un grand nombre de statues du vestibule de la cathédrale sont accompagnées de reliques.
L’énorme chêne vert sur le terrain de la cathédrale aurait environ 500 ans. L’arbre est actuellement vice-président de la société Live Oak, et l’un des membres les plus âgés. Le tronc a un diamètre de 9,2 pieds (2,8 mètres) et une circonférence de 28,9 pieds (8,8 mètres). Il s’élève à environ 126 pieds (38 mètres) de haut et s’étend en largeur à 148 pieds (45 mètres). La plus grande branche de l’arbre pèse 72 tonnes (65 300 kg).
Les contributions déductibles pour l’embellissement et la préservation de la cathédrale de Saint-Jean-l’ Évangéliste peuvent être versées à:
The Cathedral Preservation Fund
515 Cathedral Street
Lafayette, Louisiana 70501